La Fouine

La fouine ressemble beaucoup à la martre par sa silhouette fine et longue, ses pattes courtes et sa queue longue et touffue ; toutefois la tache de sa gorge l’en distingue, car elle est toujours blanche et souvent divisée par une bande foncée.

Les lisières de forêt et les paysages ouverts pourvus de bosquets, de murets, de jardins et de bâtiments constituent l’habitat de prédilection de la fouine.

Son ennemi numéro un est l’homme, car il convoite sa fourrure, mais voit surtout en elle un dangereux ennemi du gibier et des animaux de basse-cour. En revanche, les fouines qui vivent à proximité des humains, sont à l’abri de leurs autres prédateurs.

La fouine peut effectuer des bonds de 1,50 m, que ce soit par jeu ou lorsqu’elle court à vive allure. Elle est, de plus, un grimpeur agile et nage également fort bien.

La fouine se reproduit une fois par an. Le rut a lieu en juin-juillet, puis la gestation, différée, ne reprend qu’en hiver ; d’un à quatre petits naissent vers avril. Ils sont aveugles pendant leurs cinq premières semaines et tètent pendant huit semaines. Ils acquièrent leur autonomie complète à partir de l’âge de trois mois et cherchent alors leur territoire propre.

L’origine possible de l’expression « faire du foin » montre bien que cet animal peu discret, vit souvent dans le voisinage de l’homme, beaucoup plus fréquemment qu’on ne le pense en général. Les dégâts dans les pièces en caoutchouc et en plastique des moteurs de voitures constituent un indice de sa présence dans les parages…. de même que le tapage nocturne et les tas de crottes dans les greniers.

La fouine est extrêmement friande d’œufs – qu’il s’agisse de ceux des petits oiseaux ou des poules domestiques. Elle ne les consomme pas toujours sur place, préfèrent les emporter dans un endroit plu sûr pour les déguster au calme.